Pour bien fonctionner, et notamment promouvoir la qualité de vie au travail, les organisations poussent les parties prenantes à plus communiquer et interagir, avec plus ou moins de succès. Ainsi, si enrichir les relations interpersonnelles est au cœur de la quête de performance (ce que prône notamment l’intelligence collective), de telles relations peuvent au contraire se révéler contre-productives, voire conflictuelles.
Nous définissons l’agilité culturelle comme la capacité de l’individu à interagir productivement avec autrui, en prenant en compte non seulement les différences culturelles, mais aussi la diversité des individus. Nous sommes tous différents, et pas seulement du fait de notre culture (professionnelle ou nationale).
Nos modes de communication sont façonnés par de multiples biais liés à nos valeurs personnelles, aux valeurs culturelles des groupes auxquels on appartient (profession, entreprise, etc.) et à la culture nationale dont on a hérité (histoire, institutions, religion, modèle éducatif…). Les points de convergence entre nous servent à nous fédérer, alors que nos différences, si elles sont bien gérées, permettent de nous enrichir collectivement.
L’agilité culturelle repose donc sur l’idée que nous sommes fondamentalement différents, notamment dans notre rapport à l’autre, et donc notre façon de communiquer et de collaborer. Il faut donc d’abord être conscient de son propre prisme, qui conditionne notre approche au temps, à la hiérarchie, au conflit, à la règle, à l’autre, etc.
Si nous partons de l’hypothèse que l’autre est comme nous, nous prenons des raccourcis de communication qui finissent par former des obstacles au travail collaboratif. L’agilité culturelle va donc nous servir à nous décentrer pour mieux comprendre le prisme d’autrui, et comment communiquer au mieux avec lui (faire passer nos messages et savoir appréhender ceux de l’autre).
L’agilité culturelle s’acquiert par la combinaison de trois approches :
- Les fondamentaux de la communication interpersonnelle (empathie et assertivité) et notament l’impact de la messagerie électronique et des réseaux sociaux
- La compréhension de modes de fonctionnement de l’individu en société (valeurs, croyances, intelligence émotionnelle)
- La découverte des modèles culturels (Hoftstede, Trompenaars, Bateson, etc.)
Diffuser l’agilité culturelle au sein d’un groupe permet de créer des relations fructueuses entre ses membres et renforce leur capacité à se fédérer autour d’objectifs communs ; cela permet non seulement d’éviter les tensions qui affectent les relations entre les personnes mais aussi d’adapter son style de communication, de management et de leadership, notamment face à des problématiques complexes.
Dans toute équipe, notamment (mais pas seulement) lorsqu’elles sont pluridisciplinaires ou multiculturelles, l’agilité culturelle conduit à remettre en cause les schémas de pensée dominants et à sortir les individus de leur zone de confort. Elle offre une meilleure compréhension de l’autre, des valeurs qui le guident et de sa culture, utile pour piloter, guider, insuffler, façonner et inciter les équipes à mieux interagir en interne comme avec les partenaires extérieurs.
Notre approche combine communication et travail sur la diversité interpersonnelle et culturelle ; elle est déroulée en formations sur-mesure, destinées à répondre au mieux aux enjeux que vous rencontrez. Nous sommes donc à votre disposition pour élaborer un plan d’action répondant à vos exigences, n’hésitez pas à nous contacter !